Politique

Elections Européennes : Le saviez-vous

Le saviez-vous ?

Les députés européens sont élus pour cinq ans. Il n’y a pas de dissolution possible.

Le mode de scrutin est à la représentation proportionnelle intégrale et le vote se déroule en un tour. La répartition des sièges du Parlement européen est décidée en fonction du poids démographique des États.

Après le Brexit, la France disposera de 79 sièges (contre 74 actuellement).

En France, seules les listes rassemblant plus de 5 % des suffrages exprimés peuvent obtenir un ou plusieurs sièges, les sièges sont ensuite répartis à la plus forte moyenne. Les partis politiques français présentent des listes de candidats qui, une fois élus, rejoignent des groupes politiques non pas nationaux mais européens. Au Parlement européen à Bruxelles, comme à Strasbourg, seuls les députés présents votent (il n’y a pas de délégation de voix). Chaque voix compte !

Quelques idées reçues sur l'Europe !

  • Avec l’euro, tout augmente ! Avant l’euro, l’inflation en France pouvait atteindre des niveaux élevés, jusqu’à plus de 10 % dans les années quatrevingt. Depuis l’euro, la hausse des prix n’a quasiment jamais dépassé 2 % par an : les prix ont donc augmenté moins vite avec l’utilisation de l’euro que sans ! Le prix de la baguette de pain est un exemple bien connu de cette supposée hausse de prix liée à l’introduction de l’euro. Un an avant l’introduction de l’euro, la baguette coûtait environ 4,33 francs (0,66 euros) et non pas 1 franc (prix datant des années soixantedix) : aujourd’hui, elle coûte en moyenne 0,87 euros (5,70 francs), soit une augmentation de 1,7 % par an.

 

  • 80 % des lois françaises sont imposées par l’Europe ! Non ! En France, seulement 20 % des lois et décrets adoptés ont une origine européenne, avec d’importantes variations par secteur en fonction du degré de compétences de l’Union européenne : 40 % dans des domaines où le rôle de l’Union européenne est important, comme l’agriculture ou la pêche, et moins de 5 % dans des domaines où elle n’a que peu de compétences, comme le logement ou la défense. L’origine de ce chiffre, utilisé par eurosceptiques comme europhiles, provient de vœux de Jacques Delors en 1988, qui estimait que « Vers l’an 2000, 80 % de la législation économique, peutêtre même fiscale et sociale, serait décidée par les institutions européennes.

 

  • L’Europe détruit nos emplois ! Le pic de chômage enregistré avec la crise financière a aujourd’hui été absorbé avec un taux de chômage à 7 % dans l’UE, au plus bas depuis août 2008. Le chômage des jeunes (1524 ans), dont la réduction était un des objectifs principaux de la commission Juncker, a même atteint un niveau plus bas qu’avant la crise : 3,37 millions de jeunes au chômage en Europe en 2018, aujourd’hui contre 4,41 millions en 2008 avant le début de la crise. Le phénomène des délocalisations reste économiquement limité : les plus importantes dans le secteur industriel, elles n’ont touché en réalité que 0,6 % de l’emploi industriel. Afin d’atténuer les effets de la mondialisation comme les délocalisations, l’Union européenne a crée un Fonds d’Ajustement à la Mondialisation en 2006. En France, premier pays bénéficiaire, le FEM a investi 84,6 millions d’euros pour reclasser 15000 salariés touchés par des plans sociaux sur sept sites
  • L’Europe ne bénéficie qu’à une partie infime des travailleurs ! En France, près de 3 millions d’emplois dépendent directement du marché intérieur. L’UE investit par ailleurs significativement pour permettre aux citoyens européens d’intégrer le marché du travail et se former grâce au fonds social européen. Plus de 7 millions de personnes en France ont ainsi déjà pu bénéficier d’un soutien du Fonds Social Européen, par exemple pour les aider dans leur recherche d’emploi ou pour accéder à une formation.

Retrouvez-en d’autres ici et  sur le site Merci L’Europe !

Le 22 mai, votez