Politique

La vie économique doit continuer

Notre pays est plongé dans une grave crise sanitaire, qui a aussi des conséquences économiques importantes. Il n'appartient pas au MEDEF, qui représente les entreprises, d'émettre un jugement sur les mesures décidées par le Gouvernement, mais de les appliquer.

C'est pourquoi nous sommes sur le front, quotidiennement, pour informer nos adhérents sur les mesures décidées et pour tenter d'organiser au mieux, avec les représentants de l’État et des collectivités, un système économique en état de panique.

Mais, notre rôle ne doit pas s'arrêter à gérer les 48 heures à venir, quels que soient les défis qu'elles nous posent. Car, quelle que soit la durée des mesures de confinement, notre système économique ne pourra pas rester dans cet état bien longtemps.

Bientôt, les fabricants de pâtes et de médicaments auront besoin de pièces rechanges, nos infrastructures essentielles (électricité, eau, transports…) devront continuer à évoluer pour fonctionner, l'État devra retrouver des rentrées fiscales normales…

Grâce aux mesures d'urgence, notre pays a évité l'infarctus, il ne faut pas que ce soit pour mourir de faim dans quelques semaines !

Nous devons donc aujourd'hui commencer à organiser la reprise : Quand ? Dans quelles conditions ? Dans quel ordre ?

Les questions posées sont multiples et aucune entreprise seule ne pourra y apporter de réponse satisfaisante.

Il est donc urgent que les représentants de l'État, des entreprises et des salariés se rencontrent et mettent au point un plan de reprise concret et ordonné. Une reprise dans le désordre et mal maîtrisée aurait des conséquences fatales sur les entreprises, les salariés et notre société dans son ensemble.

Les heures à venir seront difficiles, elles ne doivent pas néanmoins nous empêcher de penser aux mois à venir.

Olivier Klotz

Président du MEDEF Alsace

 

Das Wirtschaftsleben muss weitergehen.

Unser Land wurde in eine schwere Gesundheitskrise gestürzt, welche auch wichtige wirtschaftliche Folgen hat. Es ist nicht die Aufgabe der zuständigen Stelle „MEDEF“, (Vertretung der Unternehmen) über die von der Regierung beschlossenen Maßnahmen zu urteilen, sondern sie anzuwenden.

Deshalb sind wir täglich an vorderster Front, um unsere Mitglieder über die beschlossenen Maßnahmen zu informieren und versuchen gemeinsam mit den Staatsvertretern und den Gemeinschaften ein Wirtschaftssystem ohne Panik zu organisieren.

Unsere Rolle darf sich aber nicht darauf beschränken nur die nächsten 48 Stunden zu bewältigen, egal welche Herausforderungen sich uns auch immer stellen werden, ungeachtet der Dauer der Aussperrungen, unser Wirtschaftssystem kann nicht ewig in diesem Zustand verweilen.

Bald werden die Hersteller von Teigwaren- und Arzneimitteln Ersatzteile oder sonstiges benötigen, unsere wesentlichen Infrastrukturen (Strom, Wasser, Transport usw.) müssen sich weiterentwickeln, um zu funktionieren und die Regierung muss wieder normale Steuereinnahmen erzielen.

Dank der Notfallmaßnahmen hat unser Land einen Herzinfarkt vermieden, aber es darf nicht sein, dass wir in wenigen Wochen an Hunger sterben!

Wir müssen daher schon heute mit der Organisation des Wiederaufbaus beginnen: Wann? Wann und unter welchen Bedingungen? In welcher Reihenfolge?

Es werden viele Fragen gestellt und kein Unternehmen allein wird sie zufriedenstellend beantworten können.

Daher ist es dringend erforderlich, dass sich Staatsvertreter die Unternehmen und die Arbeitnehmer treffen, um einen konkreten und geordneten Sanierungsplan auszuarbeiten. Eine ungeordnete und schlecht kontrollierte Wiederaufnahme hätte fatale Folgen für Unternehmen, Arbeitnehmer und unsere Gesellschaft insgesamt.

Die kommenden Stunden werden schwierig sein, aber sie sollten uns nicht davon abhalten, über die kommenden Monate nachzudenken.

 

Olivier Klotz

Vorstand

MEDEF Alsace